Présente ses excuses à Hélène (pv Hélène)

~L'homme de pouvoir~

L'avant veille, Charles était parti brusquement au cours de sa conversation avec Hélène. Il s'en voulait légèrement. Il décida de revenir la voir, pour lui présenter ses excuses. Il toqua à la porte.

Invité

Mais elle avait préféré la perspective de se retrouver seule, dans la chambre.Elle espérait, sans y croire vraiment,revoir Charles .Mais Hélène avait besoin de se sentir soutenue par lui, elle avait besoin de le voir, de lui parler. Hélène se leva et se dirigea vers sa coiffeuse, pour s’y assoir. Elle observa son reflet, et se demanda si elle plaisait à Charles. Elle passa distraitement un doigt dans ses cheveux bruns-roux, et s’humecta les lèvres. La trouvait-il belle ? Elle voulait tant lui plaire.Soudain,elle entendit toquer à la porte, elle alla donc ouvrir.

Charles,quelle surprise! Que me vaut votre visite?

~L'homme de pouvoir~

Je voulais vous présenter mes excuses car je suis parti brusquement avant avant hier mais maintenant, je ne veux plus vous laisser. Je voudrais vous connaître davantage, je vous apprécie Hélène et vous me touchez.

Invité

Un peu déstabilisée, Hélène ne su quoi répondre, puis elle le fit entrer en disant...

Je vous en prie...

Hélène sentait au fond de ses yeux qu’il était heureux de la retrouver.Elle posa ses deux mains de part et d’autre du visage de Charles et lui dit…

Charles,comment vous portez-vous ? Vous me semblez bien fatigué ? Je vous pose milles questions, je suis dispersée, mais je suis tellement heureuse de vous revoir; Je voulais justement vous voir, pour prendre de vos nouvelles. Comme quoi, le destin fait incroyablement bien les choses !

~L'homme de pouvoir~

Je suis effectivement fatigué. Hier, j'ai vendu l'entreprise familiale. Ma fille a refusé les parts que j'ai pu récupérer à l'ancien propriétaire alors j'ai préféré vendre l'entreprise. Mais il n'y a pas que ça. Avant hier, j'ai appris une nouvelle. La mère de mes filles est vivante. On le pensait morte dans un accident aux Antilles. Je ne suis pas fier de moi mais je lui ai fait comprendre que si elle voulait revoir ses filles, il fallait qu'elle m'aide à détruire la relation qu'à l'une d'elles avec une femme.

Charles ne savait pas pourquoi il lui racontait tout ça.

Je vous en pris, ne me jugez pas.

Invité

Hélène ne put retenir sa peine, touchée par Charles en qui elle avait confiance et pour qui elle éprouvait une réelle sympathie. Ses paroles furent brèves mais d'une sincérité certaine.

C'est terrible Charles,ce qui vous est arrivé.Je suis désolée pour votre famille.Soyez assuré que je prierai pour eux ce soir...

Néanmoins, Hélène ne put savoir si ces quelques mots avaient réconforté son ami, car celui-ci changea subitement de sujet par une pirouette dont il avait le secret et Hélène n'eut point le courage de l'en détourner. A moins que ce ne soit à son tour d'évoquer ce qui la tracassait...ou pas.

Je n'ai pas à vous juger.

~L'homme de pouvoir~

Je suis désolé de vous parler de tout ça mais je ne voudrais pas que vous ayez une bonne image de moi.
Je n'ai pas bonne réputation... Il fallait que vous soyez au courant de ce que j'ai fait. Si vous ne voulez plus me voir, je comprendrais. Mais vous seule pouvait me comprendre. Vous-même, vous avez un enfant homosexuel.

Invité

Je sais bien Charles,vous m'en avait dit suffisamment et ce n'est pas pour cela que je vais changer d'opinion sur vous.

Un long silence suivit les dernières paroles de son ami. Elle essaya de porter une parole à ses lèvres mais le regard de son interlocuteur la rendit muette. Elle se sentit pâlir et se détourna brusquement pour cacher cet instant de faiblesse. Hélène décida de briser ce calme austère auquel elle s'était habituée. Néanmoins, elle garda une certaine réserve, craignant encore une oreille indiscrète.

Pourquoi ne devrai-je plus vous voir? Je suis sujette à des troubles qu'aucune âme ne peut apaiser, pas même ma fille que je ne vois guère et qui ne sait rien de ce que je ressens...

~L'homme de pouvoir~

Vous êtes quelqu'un de bien Hélène, et j'espère que vous, vous ça va mieux, que vous tenez le coup. Avez-vous revu votre mari depuis votre sortie de l'hôpital? Vous allez divorcer?

Invité

Il y eut un nouveau silence, plus court cette fois-ci et durant lequel Hélène fixa le sol d'un regard sombre, serrant un peu plus fort sa main droite.

Il y a que je dois divorcer sous peu.Je suis d'ailleurs certaine qu'il va en profiter pour être avec Nathalie mon ex belle-fille. Pardonnez-moi si vous le pouvez, pour ces paroles que je professe à l'encontre de mon mari.J'en ai honte moi-même puisque je suis forcée d'avouer que je lui dois beaucoup.

Contre toute attente, Hélène baissa la voix pour ajouter, cette fois-ci sur un ton plus calme mais également empreint d'une certaine crainte car le paroles qu'elle allait prononcer n'annonçaient rien de très réjouissant :

Je n'ai jamais douté de vous, Charles. Je sais que vous n'avez point de méfiance pour moi. Et pourtant... Nous ne nous connaissions peu.Mais je vous porte beaucoup d'affection.

Hélène avait confié une partie de ses peines à son ami et cela lui avait en quelque sorte fait du bien.

~L'homme de pouvoir~

Vous n'avez pas à être désolée Hélène. Ce que votre mari vous a fait n'est pas pardonnable, si vous éprouvez de la rancoeur à son égard, c'est légitime. Si vous avez besoin de vider votre sac à propos de lui, faites-le, ça pourra peut-être vous libérer... En tout cas, sachez que je serais toujours là pour vous.

La dernière phrase d'Hélène fit beaucoup de bien à Charles. Il se sentit en parfaite harmonie avec Hélène. Il commença alors à s'approcher d'elle et l'embrassa.

Invité

Charles venait de l'embrasser.Ce geste était-il du simple réconfort? Ou Charles se sentait-il déjà séduit? Mais Hélène, n'était pas dans un état approprié pour se laisser aller posément, à ces interrogations.Les questions tournaient, et tournaient...elle s'en trouvait mal! Elle pâlissait dangeureusement! Elle ne put réprimer un petit malaise qui passa en une fraction de secondes, elle vacilla et se retint de justesse . Elle posa sa main sur son front, tout en regardant Charles. Hélène lui accorda un léger sourire, pour le remercier de ses paroles qui l'apaiser de la culpabilité qu'elle avait ressenti.

Pardonnez-moi Charles,Pardonnez moi … Pardonnes moi l’émotion a été la plus forte.

~L'homme de pouvoir~

Je ne cherche pas à profiter de vous, je vous ai embrassé parce que je le voulais. Hélène vous me trompez comme aucune femme ne l'a fait aujourd'hui. Je vous aime plus que tout... Je veux que nos coeurs soient liées. Acceptez-vous de m'aimer?

Invité

Il avait sa main dans la sienne. En effet Charles, paraissait la retenir entre ses fins doigts. Ce qui eut pour effet, de troubler Hélène, qui la libéra presque aussitôt. C'était déjà la deuxième fois qu'elle rougissait en moins de quelque minutes! Elle n'aurait jamais cru cela possible! Elle qui s'était jurée de se maîtriser et surtout en présence de Charles

A présent, au fil de ses paroles qui semblait être un pansement pour chacune de ses blessures, elle restait prostrée! Elle ne voyait que Charles, ne ressentait que Charles, n'entendait que Charles, ne respirait que Charles! Il l'appréciait encore! Il la demandait toujours, à ses côtés! Elle semblait rêver, cela se révélait trop magnifique pour être réel! Elle devait délirer encore, imaginer tout ce qu'il lui disait! Et pourtant, elle dut bien se rendre à l'évidence.

Que dites-vous?

Hélène était choqué ! Charles l'aimait ! Quel bonheur ! Elle allait pouvoir recommencer sa vie. Elle resta muette.

Mon Dieu …

Ce furent les deux seuls mots qu’elle put prononcer.Qu’aurait-elle pu répondre devant une telle preuve d’amour ? Ce que Charles venait de lui avouer lui réchauffait le cœur, comme un antre pouvait le pouvait avec les pièces d’une maison.

Hélène resta figer plusieurs instants, la main de Charles dans la sienne qu’elle ne voulait plus lâcher, une seule seconde. Elle n’était plus triste ,un sourire épanoui éclairait son visage. Elle ne voulait plus perdre de temps, ils en avaient tant perdu déjà par convenance ou par peur.

La présence de Charles la rendait plus que jamais forte. Sa gaité se témoignait par tous ces sentiments qui inondaient son cœur. Elle se leva à nouveau, regarda Charles dans les yeux, et caressa sa joue tendrement.

Je vous aime, cela peut paraître si banal à dire mais pourtant je ne peux dire mieux! C’est tellement tout déjà ! Je voudrais être à vous corps et âme ce soir …

Ses joues tournèrent de teinte et le rouge empourpra son visage, pourtant elle ne baissa pas son regard.

Pardon je ne voudrais pas vous paraître inconvenante. Mais pourquoi attendre plus longtemps, lorsque nous rêvons de nous étreindre depuis des nuits déjà ? Je suis à vous Charles.

Attentive aux réactions de Charles et appréhendant sa réponse, elle ne parla plus.

~L'homme de pouvoir~

Charles ne tenait pas à brusquer les choses car même si un amour sincère existait déjà entre eux, il ne voulait pas prendre le risque de tout gâcher. Il ne pensait pas pouvoir retomber amoureux un jour mais oui, là c'était bien le cas. En dépit de ses magouilles et manipulations, le célèbre Charles Frémont avait un coeur et pouvait très bien avoir des sentiments. Hélène le troublait et il serait prêt à emmener sa chère aimée sur la Lune. Il voulait crier à la Terre entière qu'il l'aimait.

En voyant à quel point, il venait de toucher Hélène, Charles ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse aussi joyeusement. Elle semblait elle aussi amoureuse de lui et en entendant les dernières paroles d'Hélène, Charles ne doutait pas une seconde. Les deux personnes étaient déjà amants, le courant passait bien entre eux et Charles ferait n'importe quoi pour prouver aux autres que son amour pour Hélène était vraiment sincère.

Il savait qu'il allait devoir se battre pour avoir le droit de vivre cet amour. Charles redoutait la réaction des enfants d'Hélène mais il ferait tout pour prouver de sa sincérité.

Lorsqu'elle lui proposa de passer à la vitesse supérieure, Charles ne savait pas trop quoi répondre. Il fallait admettre que depuis Karine Mercoeur, Charles Frémont n'avait pas dormi avec une seule femme. D'un côté, ça lui fit peur. Oui il avait peur qu'avec son âge, il soit devenu impuissant. Et d'ailleurs, à l'époque, Karine l'avait poussé à prendre des stimulants sexuels. Il n'espérait pas qu'Hélène le pousse à faire la même chose.

Charles se contenta de la regarder et l'embrassa en guise de réponse à Hélène.

Mais il ne voulait pas rester là sans dire un mot alors il décida d'ajouter verbalement quelques fragments de mots :

Je suis évidemment prêt à vous consacrer tout ce qu'il y a en moi, je vous aime Hélène, vous me faites chaviré et je serais ravi de pouvoir être en pleine intimité avec vous. Mais n'avez-vous pas peur qu'on brûle des étapes?

Invité

Si seulement Charles pouvait sentir son coeur battre à se rompre...Chacun de ses coup était pour lui! Pour lui seul! Peut-être le percevait-il à cette seconde, elle l'aurait tant voulu. C'était si beau que d'aimer, cette impression si magique de ne faire plus qu'un avec l'autre! De fusionner en un seul corps, en une seule âme. C'est pour ce motif qu'Hélène priait oui qu'elle priait, elle qui ne le faisait que si rarement, qu'il la serre fort, à l'en étouffer s'il voulait.

Où était l'escroc? Elle ne voyait plus que l'homme, que l'homme à qui elle désirait offrir sa vie toute entière. D'ailleurs ne venait-elle pas déjà de le faire? Au risque de tout, au risque d'une déception, au risque d'un jugement,au risque de voir ses sentiments foulés à terre, elle lui avait pourtant tendu la main. Elle avait accepté de vivre, pour lui!

A présent il l'encerclait de ses bras, et le paradis s'ouvrait à elle. Elle se blotissait contre lui, sans pleurs, sans cris, si ce n'est ceux de son coeur qui lui hurlait tout son attachement. Il lui pardonnait peut-être alors? Il ne la rejettait pas! Il était même heureux de la tenir ainsi, disait-il même.

Hélène en demeura bouche bée, face à cette belle leçon d'humilité qu'elle apprenait, rien ne valait donc plus que d'être naturelle, d'être soi-même.

Plus que de l'aimer, il lui proposait même de régner sur son coeur, lui demander ça! Flattée, comblée au delà de tout, cela ne lui en donnait pas moins le vertige! Un vertige plus grand encore, que celui qu'elle avait eu sous ses pieds quelques instants plus tôt! Comment accepter une telle chose, alors qu'elle se sentait encore immensément coupable de son attitude envers lui!

L'amour ne répond à aucune logique, c'est bien connu et là donc Hélène paniquait. Tant d'obstacles à leur bonheur! Tant d'obstacles oui! Certes il était un grand magouilleur il pouvait tout et les autres devaient obéir! Mais Hélène trouvait en Charles un homme sincère qui avait un coeur comme tout le monde.

Hélène se redressa et recula un peu, non pas effrayée! Charles la respectait elle le savait, mais encore bouleversée par ces changements si soudain en l'espace de si peu de temps! Elle se cogna à l'une des colonnes du lit , puisqu'elle reculait toujours. Mais elle ne voyait même pas qu'il s'agissait de ça, quelque chose l'avait arrêté c'est tout. Arrêtée dans sa fuite folle, alors qu'elle ne disait toujours rien à Charles, qu'elle le laissait ainsi dans l'attente! Il fallait lui dire quelque chose, il comprendrait mais ne pas le laisser dans ce silence qui le rongerait pour sûr!

Charles...Je suis honorée par ce que vous me proposez, mais c'est trop d'émotions , je ne sais quoi vous répondre, en fait...Je suis bouleversée...déconcertée...Vous me dites tout ceci, et moi je suis perdue! Nous nous sommes laissés allés Charles, trop je le crains!...Je vous ai fait peur, et nous avons tous deux perdus l'esprit!...

Elle plissa sa robe dans un geste machinal, et arrangea ses cheveux. Elle devait reprendre le dessus, elle s'était trop laissée abattre! Folle pensée que celle-là, alors que d'un seul regard de Charles la faisait fondre! Il avait raison tout de même elle ne devait pas se laisser aller à la passion! Ils devaient penser à tout cela à tête reposée. Pour leur bien!

~Le juge renfermé~

Florian rentra de son bureau et vit à nouveau Charles Frémont!C'en était trop.Il allait mettre le hola cette fois!

-Encore vous!

Il alla dans le salon et prit le combiné du téléphone:

-Je n'ai que deux numéros à composer pour que votre vieil ami Castelli vienne vous chercher...

~L'homme de pouvoir~

Charles n'eut pas le temps de répondre à Hélène que soudain, le fils lui tomba dessus.

Monsieur Estève, j'ai conscience d'avoir mauvaise réputation mais envers les femmes, j'ai toujours été sincère. Je veux me racheter une conduite et j'aime votre mère. Vous devez absolument me croire, je ne lui ferais aucun mal. Je vous en pris, raccrochez ce téléphone.

Hélène, je vous en prie, vous devez rassurer votre fils parce que jamais je me permettrais de vous briser le coeur ou de m'en prendre à vous. Vous me faites découvrir à nouveau l'amour.

~Le juge renfermé~

-Comme c'est mignon!Je regrette de ne pas pouvoir vous croire .

Il douta tout d'un coup.Charles n'était pas du genre à avoir peur de la justice malgré ses allées et venues en prison.Il raccrocha le téléphone.

-Je vous laisse le bénéfice du doute.

Invité

Florian,c'est pour moi un immense bonheur.Je te remercie de tout coeur.

~L'homme de pouvoir~

Je vous remercie Florian, ce que vous faites me touche le plus haut point. Je ferais en sorte que vous n'ayez pas à regretter votre décision. Mais tout ce que je veux c'est rendre votre mère heureuse et rien d'autre.

Charles tendit sa main à Florian.

~Le juge renfermé~

-Evitez quand même de la bécoter devant moi.Je suis un homme sensible vous savez.

Florian soupira!

Invité

Il s'en fallait de peu pour que Hélène laisse sa main virevolter autour de celle de Charles. Mais elle se retint en présence de son fils. Ce n'était pas forcément le bon moment. Elle se contenta d'apprécier la compagnie qu'il voulait bien lui offrir.

Et de ton coté, tout ce passe bien?

Elle regrettera presque instantanément la question, elle savait que ça ne devait pas être facile tous les jours avec ce qui c'était passé.

~L'homme de pouvoir~

Charles n'avait pas entendu ce que Florian avait dit. Il ne put s'empêcher d'embrasser sa belle aimée.
Bien qu'ils soient ensemble depuis peu, Charles était certain que la femme de sa vie était Hélène. Il ne rêvait que d'une chose : lui passer la bague au doigt.

Florian, puis-je demander la main de votre mère?

~Le juge renfermé~

-Je m'opposerais à ce ...A ce ....

Florian perdit ses mots,puis la respiration:

-A boire....Vite à boire ,espèce d'ahuri!

Il sentait qu'il allait tomber dans les pommes!

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