Hélène est hospitalisée à nouveau

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Hervé arriva à l'hôpital. Hélène venait d'être admise aux urgences.

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Un brancard... De nombreux médecins... Une jeune femme brune reliée à une multitude de tuyaux en tout genre... Hélène était toujours inanimée... La jeune femme fut alors transportée dans le bloc opératoire, suivie par de nouveaux médecins. Elle y resta trois heures, puis se retrouva enfin dans une chambre aux draps blancs, toujours inanimée. Sa fréquence cardiaque s'avèrait stable, aidée par la multitude de tuyaux à laquelle elle était reliée.

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Hervé se sentait terriblement coupable. Voir Hélène dans cet état, lui fit réaliser que l'amour qu'il lui porte était toujours aussi fort... Mais il craignait d'avoir tout perdu de toute façon. Il savait que si elle s'en sortait, elle ne lui pardonnerait pas sa double trahison.

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Hervé reçut un appel. On lui annonça que Nathalie était sur le point d'accoucher.

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Hélène était en plein rêve. Après avoir traversé un tunnel noir, similaire à celui dont tout le monde parle une fois le sujet de la mort enclenché, Hélène se mit à marcher. Elle avançait, aveugle, à l'intérieur de ce tunnel effrayant. Plus elle marchait et plus la lumière blanche au fond de ce tunnel l'éblouissait. Cette lumière était vive, forte, quasiment insupportable. Sans même savoir pourquoi, Hélène fut attiré par celle ci, qui malgré sa banalité avait tout pour plaire. Et là... Un nouveau monde... Calme, serein, contraire au monde qu'elle avait quitté. C'est du moins ce qu'elle croyait, nageant simplement en plein rêve. Sa fréquence cardiaque au sein de la chambre d'hôpital s'avérait cependant bien plus basse qu'à l'initial. La jolie brune se retrouvait donc dans un nouvel endroit, qu'elle observa un instant jusqu'à ce que toute sa vie défile devant ses yeux, tel un film au cinéma. Ses parents... Leur absence...Sa famille. Puis Hervé... Encore Hervé... Pourquoi ces images se figeaient-elles sur lui ? Pourquoi ? Tentant de fermer les yeux pour chasser ces images, elle n'y parvint pas, l'écran apparaissant tout de même devant ses yeux clos.

Va-t-en! Laisse moi! Hervé...

Leurs moments de tendresses défilaient devant ses yeux devant lesquels elle déposa ses mains, cherchant un quelconque moyen de tout stopper. Les paroles qu'elle venait de prononcer avaient résonné dans la salle d'hôpital, puis son pouls s'était fait beaucoup plus lent, jusqu'à ce qu'un son monotone s'élève dans la salle, ne laissant qu'un bip incessant s'imposer sur l'écran non loin de son lit. Alors c'était ça la mort ? Voir défiler sa vie en insistant sur les points les plus importants, les meilleurs moments ? Repensant à tout ces proches qu'elle croyait avoir quitté définitivement, son pouls se fit de nouveau présent, reprenant un rythme lent puis stable. Elle était entre la vie et la mort, inconsciente du fait qu'Hervé se trouvait à ses côtés.

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Hervé avait quitté la chambre, pour voir Nathalie. Il n'avait donc pas entendu ce qu'elle avait dit mais il comptait revenir dès que possible.

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Bien qu'elle était encore endormie, dans le coma. Son état était stable. Son cœur était reparti mais elle était toujours inconsciente. Elle était dans un coma profond.

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Une demi-heure plus tard, Hervé revint dans la chambre, bouleversé par ce qui s'est passé dans la chambre de Nathalie.

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Elle était entre la vie et la mort, inconsciente du fait qu'Hervé se trouvait à ses côtés, son pouls s'était fait beaucoup plus lent, jusqu'à ce qu'un son monotone s'élève dans la salle, ne laissant qu'un bip incessant s'imposer sur l'écran non loin de son lit.

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Hervé crut qu'il était en train de se passer quelque chose de grave.

Il sortit dans le couloir et commença à crier.

Au secours! Au secours! Y'a quelqu'un?! Vite Hélène! Elle va mourir!

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Un médecin et une infirmière arrivèrent aussitôt.

Médecin :
-Excusez-moi monsieur Estève mais sortez s'il vous plaît, votre femme est en train de faire un arrêt cardiaque.

Hervé était terrifié à l'idée qu'Hélène puisse mourir.

Infirmière :
-Attendez dans le couloir...

Hervé n'eut pas le temps de répondre qu'on l'avait déjà mis dehors.

Le médecin sauva à temps Hélène, il était moins une. Une minute plus tard, elle serait morte.
Il sortit ensuite de la chambre pour tout expliquer à Hervé :

-Votre femme vient de faire un arrêt cardiaque et je préfère être honnête, j'ai bien cru que nous allions la perdre. Son coeur ne repartait pas. Je suis désolé mais au prochain arrêt cardiaque, je crains qu'on ne puisse rien faire... Nous allons lui faire de nouveaux examens mais j'ai bien peur que votre femme ait très peu de chances de s'en sortir.

Le médecin s'en alla après avoir autorisé Hervé à retourner auprès de sa femme.

Hervé retourna dans la chambre auprès d'Hélène.

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Une seule seconde. Oui, une seule seconde avait suffit pour faire basculer la vie de Hélène Estève ainsi que celle de son mari.Les médecins étaient passé il y avait quelques minutes de cela pour informer que la prochaine pourrait lui être néfaste.Son pouls se fit de nouveau présent, reprenant un rythme lent puis stable.

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Hervé était soulagé, mais il s'en voulait d'avoir failli tuer Hélène. Il alla à ses côtés, lui prit les mains et la supplia de se battre et de revenir à elle ne serait-ce que pour Patricia, Florian, Elodie et leur arrière petite fille.

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Leurs moments de tendresses défilaient devant ses yeux tel un film au cinéma.Hervé lui prit les mains,Hélène n'entendait qu'une partie de ce qu'Hervé lui confiait croyant encore une fois que ce nouveau monde lui jouait des tours.Les heures défilèrent, n'arrangeant pas l'état d'Hélène dont le pouls n'existait plus parfois durant quelques secondes à peine. Quelques médecins passaient de temps à autres, s'assurant de son état auprès d'Hervé, qu'ils réveillaient lorsqu'il venait à dormir. Ce fut au milieu de la nuit qu'Hélène se retourna pour la toute première fois. Elle fut par chance rattrapée par la rambarde qui trônait sur le côté de son lit et une fois son bras droit au contact de la fraîcheur de cette fameuse balustrade,elle se retourna à nouveau, gesticulant tel un enfant lors d'un cauchemar. Ses yeux s'ouvrirent, puis se refermèrent, plus épuisés que jamais.Ce fut au moment où 6 heures du matin s'affichait à l'horloge murale de la pièce qu'Hélène décida à rouvrir avec peine ses paupières lourdes. Clignant à plusieurs reprises les yeux, la jolie brune tournant lentement la tête vers...

Her...

Elle se coupa en plein élan, de peur de réveiller son mari qu'elle ne voulait en aucun cas affronter. Et pourtant... Elle en avait déjà trop dit.

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Hervé était en train de dormir aux côtés d'Hélène sur un fauteuil et crut l'entendre parler. Il se réveilla brusquement.

Hélène?

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Hélène ne put s'empêcher de grogner intérieurement, fermant immédiatement les yeux. Pourquoi faisait-elle mine de nier son réveil ? Simplement pour ne pas affronter Hervé, dans cet état. Il faudrait bien l'affronter un jour n'est-ce pas ? Mais pas maintenant...

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Hervé s'approcha davantage d'Hélène et lui prit les mains.

Sert-moi fort si tu veux que je parte.

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Hélène n'avait rien oublié. Elle ne voulait en aucun cas qu'il dépose ses mains sur elle, ces mains qui avait été trouver une autre derrière son dos... Elle était cependant en train de se questionner mentalement.Avait-elle vraiment envie de le laisser partir? Hélène ferma les yeux, son coeur se nouant pour une énième fois. Déposant à nouveau son regard sur Hervé, elle prit la parole d'une voix faible.

Pou...

Avalant sa salive tout en retenant quelques larmes, Hélène tenta de lui dire une seconde fois ce qu'elle avait au plus profond d'elle.

Pourquoi tu as fais ça Hervé? Pourquoi ?

Le dernier pourquoi qu'elle venait de prononcer s'était mêlé à un sanglot, qu'elle ravala, ne voulant se montrer faible. Elle l'était déjà assez pour en rajouter. En lui posant cette question, elle mettait le sujet épineux sur le tapis. Le sujet "Nathalie". Ce prénom qu'elle voulait ignorer pour toujours. Mais malgré sa douleur,Hélène voulait une explication, tant qu'il en était encore temps. Lui lançant un regard à la fois noir et inexpressif, elle laissa le silence s'emparer de la salle, afin qu'il puisse s'exprimer à son tour.

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Je sais que je t'ai trompé, je sais que je t'ai trahi, je sais que je t'ai fait dû mal et je le regrette sincèrement. Il n'y a jamais eu d'amour entre Nathalie et moi. J'avoue avoir eu un faible pour elle mais la fois où nous avons couché ensemble, nous étions un peu ivre. Nous avions trop bu et on sait toujours comment ça finit à chaque fois. Je sais je n'ai pas d'excuse mais j'ai préféré te dire la vérité en sachant que le bébé qu'elle vient d'avoir ait de moi. Elle vient d'accoucher mais je ne sais pas si c'est un garçon ou une fille. Je préfère être honnête. Je compte assumer mon rôle de père si c'est mon enfant mais je te demande une chose : ne nous séparons pas même si c'est mon enfant.

Hervé demanda certainement l'impossible à Hélène mais il voulait tenter sa chance.

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Alors qu'il se contentait de lui répondre, Hélène resta muette, ne lui accordant une quelconque réponse. Le fameux sujet se mit alors en place, alors qu'elle lui posait deux fois la question, appuyant sur le pourquoi du comment, qu'il devrait lui expliquer tôt ou tard. Alors qu'il prenait son courage à deux mains pour tout lui expliquer,Hélène s'accrocha à la rembarde de son lit, la serrant à son maximum. Chacun des mots d'Hervé résonnait en elle, trouant son coeur déjà hautement blessé. Chacune de ses phrases la laissait tomber de haut, celle-ci effectuant une pression contre le fer à chaque claque qu'il lui donnait sans même en être réellement conscient. Elle n'avait qu'une envie, celle de pleurer. Et pourtant, aucune larme ne coulait le long de ses joues.Le laissant terminer, sans même réagir vraiment à ces paroles, Hélène attendit le bon moment pour définitivement craquer, ou du moins s'exprimer à son tour. Exprimer le mal qu'il avait pu lui faire en lui mentant. Il était temps qu'elle lui rende la monnaie de sa pièce, qu'elle lui montre à quel point elle se devait de lui donner une grande claque, même si elle aurait préféré ne pas en arriver si vite ici.

Regretter quoi Hervé?! Du fait de m'avoir trompé une fois derrière mon dos ? Ou bien encore de n'avoir eu le cran de m'en parler plus tôt ?Même mille excuses ne suffirait à me faire oublier le couteau que tu m'as planté en pleine poitrine... C'était même peut-être pire que ce foutu accident! En plus de cela, tu veux que j'accepte cet enfant qui n'est sans doute pas le tiens!

Hélène le regarda alors, la gorge serrée.

Tu m'aimes ? Je n'en doutes pas Hervè, je n'en doutes pas...

Elle ne put s'empêcher de rire nerveusement. Il l'aimait mais la faisait souffrir ?

On ne fait pas souffrir les autres quand on les aime... Et ne me dis pas le contraire... La vie n'est pas toujours rose, je te l'accordes, mais toute chose à ses limites.

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Si je ne t'en ai pas parlé, c'est parce que ça n'avait pas lieu d'être. C'était simplement une erreur de parcours et puis je ne voulais pas te faire souffrir. Je sais qu'il y a aussi cette histoire avec Bonnant et le fait que je t'ai toujours fait croire que tu étais mon premier amour. Mais je t'en supplie, ne détruit pas notre mariage, laisse-moi une chance de montrer à quel point tu es la femme de ma vie. On a eu trois beaux enfants ensemble, ça ne compte pas ça à tes yeux?

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Ce n'est pas moi Hervé qui ai détruit nôtre mariage .Bien évidemment que ça compte pour moi!Tu sais très bien à quel point je vous aime...vous êtes toute ma vie!

Hélène avait puisé assez de ses forces ,elle ferma les yeux, bien trop faible pour garder les yeux ouverts.

Ce fut la voix faible d'Hervé qui la réveilla quelques heures plus tard.Se réveillant en sursaut après avoir fait un mauvais cauchemar, elle prononça son nom tout en ouvrant les yeux, sans même savoir qu'il était à ses côtés.

Hervé!

Combien de fois l'avait-elle appelé suite à ce genre de cauchemars autrefois... Jetant un regard à leurs doigts entrelacés, Hélène baissa les yeux, le regardant de nouveau par la suite. Faisant mine de ne pouvoir parler, ouvrant les lèvres sans laisser un seul mot sortir de sa bouche, elle lui fit comprendre qu'elle voulait qu'il se rapproche, afin qu'elle puisse lui chuchoter ce qu'elle comptait lui dire. Ce qu'il fit, sans même se douter qu'elle comptait faire tout autre chose. N’avait-elle pas le droit à son tour de lui mentir après tout, suite à tout ce qu’il avait pu lui cacher en l’espace de quelques jours ? Ce fut donc alors qu'il s'approchait donc d'elle qu'elle déposa ses lèvres sur les siennes, pour un baiser empli de fougue, du moins avec ce qui lui restait comme force. Un baiser assez dur, mais cependant rempli d'une tristesse et de tendresse.

~L'homme de pouvoir~

Charles, venu passer quelques examens médicaux, entra par inadvertance dans la chambre d'Hélène, qui était avec un homme... Le regard de Charles et d'Hélène se croisèrent mais Charles était mal à l'aise d'être entré comme ça. Il regarda Hélène et Hervé, ignorant ce qu'il pouvait dire à part être désolé.

Excusez-moi, je me suis trompé!

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Quoi qu'il en soit, Hervé n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit à sa femme, qui venait de l'embrasser aussi fougueusement que possible, que la porte s'ouvrait finalement.Hélène se retournant subitement, comme si de rien était, un sourire au coin des lèvres. Ce visage...Leurs regards se croisèrent.

Ce...Ce n'est rien.Il n'y a pas de mal.

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Voyant qu'ils furent interrompu par un autre homme et que lui-même n'arriva à rien avec Hélène, Hervé décida de partir prendre l'air, ne supportant plus de parler comme s'il se trouvait à un mur. Il savait qu'il allait devoir prouver par x et y à Hélène qu'elle peut à nouveau lui faire confiance et surtout qu'il l'aime mais Hervé avait néanmoins confiance. Rien ne pourrait le séparer d'Hélène... Rester plus qu'à savoir maintenant qui était le père d'Enzo : Florian ou Hervé?
Hervé quitta la chambre et alla à l'extérieur de l'hôpital.
Après avoir pris l'air, il se rendit dans la chambre de Nathalie.

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» Hervé apprend le mariage d'Hélène et Charles

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