L'échappée nocturne, qui tourne au désatre...

~La femme fragile~

Apres la visite de son pere, de Virginie et d'une petite discussion avec la doyenne du mistral qui partageait a présent sa chambre, Céline décida que c'était le bon moment, qu'il fallait partir.
D'une part parce que son pere était loin de la faire sortir tant qu'elle n'accepterait pas de l'aider a remettre sa soeur avec Pascal et d'autre part parce que Virginie lui manquait vraiment vraiment trop! Le fait de l'avoir vu n'avait qu'amplifié le manque d'ailleurs, elle avait fini par se dire qu'il valait mieux sortir de la plutôt que de se faire souffrir pour ne se voir que quelques heures a peine. Céline avait fini par prévoir d'elle même sa sortie, elle voyait déjà la tête de Virginie lorsqu'elle serait sur le pas de sa porte. Elle avait tellement hâte que tout ça se termine enfin! Pour elle, elle avait déjà attendu bien trop longtemps!

Cela faisait plusieurs jours déjà qu'elle avait tout préparé, c'était d'ailleurs le soir même après avoir vu Virginie. Elles avaient eut du mal a se quitter, et cette ultime "rupture" n'avait fait qu'amplifier son désire de partir loin d'ici.
Elle était dans son lit, il devait etre dans les environs de minuit. Elle s'était allongé toute habillée pour ne pas perdre de temps. Elle jeta un rapide coup d'œil vers sa nouvelle collocatrice : Rachel, qui dormait a point fermée. Elle sortit du lit en faisant le moins de bruit possible, tout en regardant toujours vers le lit de sa collocatrice. Finalement ce n'était vraiment pas pratique d'avoir quelqu'un dans la chambre. Heureusement qu'elle n'avait pas été la plus tôt parce qu'elle aurait eut du mal a joindre Virginie avec le portable sans se faire remarquer. Elle pris dans une de ses armoires un traversin qu'elle n'utilisait jamais et que Rachel avait voulu prendre pour dormir. *Un seul ne lui suffisait pas?*. Céline avait réussit a le garder dans son armoire sans lui avoir donner plus d'explication qu'un simple "on ne sait jamais je pourrait en avoir besoin dans la nuit". Certes, Rachel l'avait regarder d'une façon bizarre qui en disait long, mais après tout elles étaient dans un hôpital psychiatrique!
Ce qui, pour ça avait quelques avantage lorsqu'on était en réalité tout a fait sain d'esprit.
Elle plaça le traversin de tel façon qu'elle même aurait presque cru qu'il y avait quelqu'un dans son lit lorsqu'elle s'écarta pour voir le résultat. Elle n'avait que très peut de temps, après un ultime regard vers le lit voisin, elle pris sa valise discrètement, et referma son armoire doucement.

Elle se trouvait a présent dans le couloir et les bruit de chaque chambres résonnaient a tout va ce qui amplifia la méfiance de Céline. Elle ne cessait de se stopper a chaque bruit regardant de touts coté si quelqu'un n'arrivait pas, prête a se jeter dans la chambre la plus proche pour se cacher.
Elle avait l'impression de revivre les même moment que lorsqu'elle était au téléphone avec Virginie. Comme si a chaque tournant, derrière chaque porte se cachait quelqu'un prêt a lui sauté dessus pour la ramener dans sa chambre et l'assommer avec des médicaments afin qu'elle se calme. Arrivé près de la porte qui menait vers les étages du dessous, Céline regarda une dernière fois dans le couloir avant de s'y engouffrer.
Il faisait noir, noir et froid dans la cage d'escalier mais ce qui rassurait un peut plus Céline c'était qu'il n'y avait aucun bruit, ou presque. Elle se colla contre le mur en entendant du bruit près de la porte. Elle s'arrêta même de respirer le temps que le bruit cesse. Mais, il s'amplifiait de plus en plus. De la ou elle était elle pouvait voir a travers la toute petite fenêtre de la porte deux infirmiers qui discutaient. Ils passèrent rapidement sans la voir. *ouf!*. Céline repris sa respiration mais bien plus doucement et en faisant le moins de bruit possible.
Elle descendit encore plus doucement les marche pour arriver au rez-de-chaussé manque de chance, sa valise s'était entre ouverte alors qu'elle s'apprêtait a descendre les première marches. Un des pulls tomba tout en restant accroché par une manche a la valise. Céline n'avait pas fait attention, trop préoccupé a savoir si quelqu'un la suivait ou si quelqu'un était dans la cage d'escalier. Elle trébucha alors sur son pull, tombant la tête la première dans le vide. Elle dévala les marches une a une précédé de sa valise qui lui tomba dessus quelques seconde plus tard après être arrivé au palier du dessous.

Céline mis plusieures minutes avant de comprendre ce qu'il se passait. Les infirmières avait été alerté suite au bruit et s'étaient précipitées dans la cage d'escalier pour voir ce qu'il sy passait. Céline était encore un peut dans les vapes lorsqu'elle l'emmenèrent jusqu'à l'infirmerie. Céline n'y avait jamais été, cet infirmerie servait en général pour les fou qui s'automutilait... Ce qui bien évidement ne lui était jamais arrivé encore.
Alors qu'elle était encore un peut sous le choc, elle ouvrit lentement un oiel, puis un deuxième afin de comprendre ou elle était. Ils avaient allumé touts les néons de l'infirmerie, elle du se couvrir les yeux tout en gémissant suite a des contusions qu'elle avait sur le bras. Bouger quoi que ce soit lui faisait atrocement mal. Les infirmières se précipitèrent sur elle lorsqu'elle l'entendirent.

Mademoiselle Frémont? Vous nous entendez? On vous a administrer un calment contre la douleur mais il n'a pas encore fait effet, ne bougez pas, sinon vous allez avoir atrocement mal.

*Ah bon pas possible?!*

Céline s'était contenté de refermer les yeux tout en relâchant son bras le long du corps, ce qui la fit encore plus souffrir.
Dire qu'elle avait jusqu'à présent tout réussit sans fausse note et qu'une vulgaire chute, d'ailleurs elle n'en connaissait pas la cause, lui avait valu un retour a la case départ... Toutes ses espérances étaient réduit en miettes, tout ses efforts étaient balayé d'un simple geste. Elle soupira, dire qu'elle y avait cru, dire qu'elle pensait vraiment s'en sortir sans que personne ne la voie ni ne s'en préoccupe. Ah qu'il était beau de rêver, seulement... La elle vivait sa triste réalité, loin de Virginie, loin d'une vie meilleure pleine de bonheur. La vie était injuste!
Soudain, un violent mal s'empara d'elle comme si on lui arrachait le ventre, comme si on le lui ouvrait sans anesthésie. Céline se contracta tout en se tenant le ventre, ce n'était pas possible d'avoir aussi mal. Elle ne savait pas ce qu'il se passait, mais elle sentait qu'il arrivait quelque chose a son bébé... La chute peut etre... C'était sur que ce n'était pas vraiment bon pour lui.

Vite des compresses! Elle perds du sang!!!

Céline n'écoutait plus vraiment ce qu'il se passait autour d'elle, continuant de se tenir le ventre, gémissant sous la douleur atroce. Elle n'arrivait plus a penser ni a réfléchir, elle voulait que cette douleur au ventre s'arrête tout de suite.
Les infirmières et les médecins se pressait autour d'elle, Céline ne se rendait pas bien compte de la situation, elle était tout simplement entrain de faire des contractions, mais c'était vraiment prématuré pour une grossesse d'apeine quelques mois!
Les infirmières chuchotaient mais Céline malgrès son mal comprenait bien qu'elle était en train de perdre son bébé.

Elle perds de plus en plus de sang... Et des morceaux de placenta. Elle fait une fausse couche, mais on est pas équipé pour ça docteur.

Céline pestait intérieurement contre ses infirmières qui ne savaient vraiment pas etre discrètes. *Bah allez y gueulez le sur tout les toits les voisins n'ont pas entendu!*
Le médecin acquiesça tout en restant on ne peut plus calme, histoire de ne pas envenimer la situation.

Ok, respirez calmement Mademoiselle Frémont, essayer de rester calme...

*Calme??? Mais il se fout de moi lui ou quoi?? C'est pas lui qui souffre ça se voit tout de suite !!!*
Céline tentait malgrès sa de reprendre une respiration normale. C'était peine perdu, de nouvelles contractions lui firent perdre espoir de pouvoir rester calme ou même de respirer plus doucement.

Respirez doucement tenta une infirmière a coté d'elle qui lui tenait la main.

Vous on vous a rien demandé! Vociféra Céline qui pestait contre toute personne qui osait lui adresser la parole. Le médecin tentait avec les peut de moyens qu'il avait de l'aider a accoucher. N'ayant pas les outils nécessaire, et voyant que ça avait l'air bien plus compliqué que prévu il demanda a un infirmière d'appelé un médecin qui pourrait venir avec des instruments plus adapté. Durant la longue demie heure d'attente, Céline avait l'impression de mourir lentement. Les medecins avaient tout tenté, mais rien n'y fut... Quand l'autre médecin arriva enfin Céline était tellement fatiguée apres tant d'effort qu'elle était a la limite de tout laisser tombé.
Le medecin pratiqua un curetage et en quelques minutes tout était fini. Céline était tellement fatigué qu'elle s'était endormie très rapidement.
Mais, le lendemain, se souvenant de la veille la tristesse la submergea. Des larmes ruisselait le long de ses joues, elle se recroquevilla sur elle même et pleura de plus belle.

Quelques heures plus tard, Céline se réveilla de nouveaux, pleuré l'avait fatigué. Elle se leva difficilement, tout ses gestes étaient lents, elle était fatiguée de tout, le moindre geste la fatiguait. Le médecin qui l'avait interné entra en toquant, Céline était si faible qu'elle ne répondit même pas pour le laisser entré. Elle restait assise sur son lit les yeux fixé sur le sol, les larmes ruisselant sur ses joues. Elle pleurait en silence. Cette hôpital l'avait détruite plus d'une fois mais la... C'était différent, il l'avait détruite intérieurement.

Bonjour.

Le médecin avait fini par rentré peut etre pensait il qu'elle dormait et il passait pour vérifié.

Je suis vraiment désolé... J'aurais du vous annoncer la nouvelle hier soir, mais j'ai eut un contre temps...Et puis... Avec ce qu'il s'est passé cette nuit... Enfin... Je voulait vous dire que vous pouvez partir... Votre séjour ici... Enfin nous avons des bonnes raisons de penser que vous n'etes plus un danger pour vous ni pour les autres.

Céline n'avait même plus la force de s'énerver. Elle aurait voulu lui craché sa haine, si il lui avait dit le soir même cette nouvelle elle n'aurait pas eut cette fausse couche. Elle ne le regarda même pas l'ignorant tout a fait. Mais intérieurement elle bouillait, elle aurait voulu se jeter sur lui l'étrangler... Enfin faire quelque chose, mais la force lui manquait.
Bien sur qu'elle n'était plus un danger! C'était devenue une vraie loque...
Le médecin s'appétait a partir, il se retourna pour lu donner quelques consignes.

Il ne faut pas que vous restiez seule... Si vous voulez je peut vous inscrire dans une réunion que l'on propose a l'hopital. La, vous rencontrerez des femmes qui ont vécu la même chose que vous et ça vous aidera sans doute a remonté la pente.

Ah, une dernière chose, il faut que vous restiez allonger et que vous ne fassiez que très peut d'effort... ça vous permettra de vous remettre plus vite.

Céline ne lui répondit même pas, le médecin partit aussi vite qu'il était venu. Céline se leva aussi difficilement qu'elle avait fait pour se mettre assise. Elle attrapa des vêtements dans sa valise qui était posé au pieds de son lit. Elle mit une bonne heure pour se changer, ses gestes étaient lents et elle ne cessait de pleuré en silence se souvenant par bribe de ce qu'il s'était passé la veille.

Puis, enfin prête, elle pris sa valise et se dirigea vers la sortie. ça avait l'air tellement facile comme ça de partir par la grande porte. Mais le regard de chaque infirmières, de chaque médecins ne faisait qu'enfoncer le clou, amplifier la douleur. Tout le monde avait l'air d'être au courant de ce qu'il s'était passé la veille.
ça ne changeait pas beaucoup du mistral en somme mais elle aurait préféré partir plus discrètement ou alors avoir d'autre regard en guise d'au revoir. Le regard de pitié et de tristesse était vraiment la dernière chose dont elle avait envie. Elle ne voulait pas qu'on la plaigne, elle voulait juste qu'on l'oublie.
Un taxi l'attendait juste devant la porte, le chauffeur pris sa valise et lui ouvrit la porte. Céline s'affala sur le siège arrière et laissa ses larmes couler le long de ses joues. Elle s'était retenue tout le long du chemin, la elle pouvait se laissé allé.

Le chauffard s'était installé devant, il lui avait jeter quelques regard inquiet. Céline savait très bien que ce regard jouait sur le fait qu'elle sortait d'un HP . Elle indiqua le nom de la rue et le numéro de l'immeuble de Virginie mais elle se demandait si, arrivé devant sa porte elle ne se dégonflerais pas pour finir dans un parc ne sachant ou allé.

(fini... Enfin j'espère que j'ai rien oublié ^^)

~ L'homme maudit ~

(waouh trop bien mais triste!)

Voici la suite :

Spoiler:

(j'ai rajouté ce qu'il y a en rouge)

~L'aventurier passionné~

(La discussion avec Rachel? tu n'as pas répondu?:S mdr)

~La femme fragile~

je vais le faire tkt c'est juste que j'avais envie de faire ce sujet Smile

[dc en fait on me retrouve alors? mais le médecin me laisse partir? c'est la ou je suis bloquée ...]

édit : j'ai avancer un peut mais j'ai carrément inventé (j'ai ds le but d'inséré ici le fait qu'elle peut partir sans dommage, en gros tout ce qu'elle aura mis en œuvre pour partir ben ça servait a rien puisque le médecin lui faisait un bon de sortit pour le lendemain ) tu me dira si ça colle et si c'est bon