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Le surlendemain, Juliette et Pascal étaient désormais prêts à retourner à l'hôpital auprès de leur fils malade. Avant de retourner affronter la dure réalité, Juliette avait envie de voir ses amis et particulièrement Jean-Baptiste. Elle décida d'aller chez lui car elle avait vraiment besoin de se confier. Juliette était au plus mal. Elle avait peur de retourner voir Lucas en sachant qu'ils avaient recouché ensemble il y a trois jours. Elle aurait pu aller voir Nathan qui était avant tout le parrain de Théo et d'ailleurs, elle savait qu'elle allait devoir l'informer. Quant au parrain de Baptiste, c'était Lucas. Juliette arriva chez Jean-Baptiste assez tôt le matin. Elle filerait ensuite à l'hôpital, pour faire le test afin de savoir si oui ou non, elle allait pouvoir servir de donneuse de greffe de moelle osseuse pour son fils Théo.

(up peut-être ? lol)

Les médecins nous ont appris qu'il avait une aplasie médulaire. Je ne peux pas t'expliquer ce que s'est car c'est compliqué mais pour sauver Théo, nous devons lui faire une greffe de moelle osseuse. C'est horrible, Je ne veux pas perdre mon fils JB, je ne veux pas. Je ne le supporterais pas!!

Juliette était au plus mal. Elle ne savait pas comment elle allait pouvoir tenir le coup car il était quand même important qu'elle le fasse.

(lol j'avais oublié le topic. Petit up très utile^^)

(ton avatar )

Juliette savait qu'elle pouvait compter sur le soutien de Jean-Baptiste. Elle se sentait toujours attachée à lui, comme elle était toujours attachée à Lucas. Juliette avait besoin de se sentir soutenu, mais ne voulait pas non plus de la pitié des gens. Elle savait néanmoins que ça ne serait pas le cas avec Jean-Baptiste. Elle alla dans ses bras, Juliette avait besoin de libérer ses souffrances, de vider ses larmes un bon coup. Il fallait qu'elle tienne le coup, elle n'avait pas le choix...

Je dois retourner à l'hôpital tout à l'heure, pour faire un test, afin de savoir si je suis compatible. Et si oui, je pourrais moi-même sauver mon fils mais si je ne suis pas compatible...

Elle s'imagina déjà le pire.

J'aimerais tellement te croire Jean-Baptiste. Je me demande pourquoi le sort continue de s'acharner comme ça sur moi? N'ai-je pas assez souffert comme ça depuis plus d'un an? Je n'en peux plus JB, je suis à bout!

Le soutien et l'affection qui lui porta Jean-Baptiste lui fit néanmoins du bien malgré les apparences.