Virginie pensait rêver. Ce qu'elle avait tant espérer arrivait enfin, et elle se sentait sur une petit nuage. Elle savourait la moindre caresse provoqué par Céline et succombait aisément à la tentation d'aller plus loin. Allongées maintenant sur le lit, Virginie bascula Céline pour se poser au dessus d'elle. Elle se sépara quelques minutes de ces lèvres pour venir déposer quelques baisers dans son cou, agrippant délicatement celui-ci d'une de ses mains, laissant son autre mains voyage sur le flanc gauche du corps de Céline.

Tout en l'embrassant dans le cou, Virginie prenait conscience du moment précieux qu'elle était en train de vivre, et ne pouvait croire que ce qu'elle n'avait cesser de rêver depuis plusieurs semaines, pouvait se réaliser en ce moment même...elle avait peur que tout ceci s'arrête, alors y mettait toute la passion et toute la tendresse qu'elle avait à embrasser Céline à la caresser, à effleurer sa peau, recouvrant à nouveau chaque centimètre carré de ce corps qui la fascinait tant.

Entre plusieurs baisers qu'elle lui prodiguait dans le cou, sur les joues, sur les lèvres, Virginie avait besoin de dire à Céline tout ce qu'elle avait enfouie au plus profond d'elle même, et de lui avouer maintenant tout ce qu'elle ressentait.

- Céline tout ces mois passés sans toi, ont été les plus dur de mon existence. J'ai cru pouvoir t'oublier, mais je me suis rendue compte que cette idée était absurde et que de toute façon mon cœur, ma tête, mon corps ne t'oublieraient jamais Céline. C'est viscérale, je peux pas me passer de toi : tu chamboules toute ma vie, toutes mes convictions, tous mes principes et au lieu d'en être offenser, j'en redemande ! Je peux plus te laisser m'échapper, j'en ai vraiment pas envie.....Je t'aime Céline, je t'aime comme je n'ai jamais aimé et je peux plus imaginer un seul jour sans toi. Mon cœur te réclame et mon corps encore plus...Je te veux tout entière, peu importe ce que ça implique

Virginie tentait de se montrer le plus délicate possible. le fait de se souvenir que le bébé était là la rendait un peu trop attentionné et elle surveillait les moindres réactions de Céline, afin de savoir si elle ne lui faisait pas mal en se mettant sur elle.

Elle continua de l'embrasser, reprenant gout au feu de la passion qui l'avait envahie quelques minutes plus tôt. Virginie entreprit alors de déshabiller Céline à son tour, et à chaque parcelle de peau découverte du léger tissu, Virginie y déposait un baiser comme pour étancher sa soif de désir qu'elle éprouvait pour Céline. D'ailleurs comment ne rien pouvoir éprouver pour une femme pareille. Virginie se souvenait à cet instant des nombreuses fois où, dans des moments similaire à celui-ci, elle ne cessait de se demander comment une femme comme Céline Frémont avait pu s'intéresser à elle...Elles étaient complètement différentes et il était arrivé à Virginie de se dire qu'un jour, Céline se lasserait sans doute, et que ce jour là, elle en mourrait de chagrin. Et chaque jour qui passait, chaque jour la joie de profiter de Céline était plus grande, plus forte, plus plaisante car elle prenait conscience de la chance qu'elle avait de partager le quotidien de cette femme qu'elle trouvait fascinante

Virginie se détacha des lèvres de Céline et la regarda un instant en silence, puis elle lui sourit en posant une main sur sa joue en la caressant, puis lui dit :

- Je t'étais déjà dit que tu étais sublime ??

Virginie posa alors son regard sur les cheveux de Céline et ajouta :

- Ouais sublime !!! Même avec une coupe pareil !!!

Elle se mit à rire, tout en reprenant les choses là où elles en étaient. Virginie avait ouvert les pans du haut que portait Céline, laissant apparaitre les formes désirables de cette dernière. Virginie descendit alors un peu plus bas sur Céline et alors qu'elle déposait des baisers sur son ventre avec tendresse, Elle s'attardait en même temps à déboutonner les boutons du pantalon de Céline....malgré le moment intime qu'elle partageait, Virginie ne pouvait s'empêcher de taquiner Céline avec amour, elle l'avait toujours fait et leur petit moment de moquerie était la raison d'une relation si unique, sans monotonie du quotidien lorsqu'elles avaient été ensemble.

Virginie avait finie de déboutonner le pantalon de Céline et lui répondit :

- J'avoue ! T'as le droit de dire que je suis incorrigible.

Virginie retira alors délicatement le pantalon de Céline et le fit atterrir au sol, avant de se re-concentrer à nouveau sur la bouche de son amante, tout en tirant un peu plus sur les pans de la petit chemise de Céline pour découvrir sa peau au maximum. Elle descendit alors à hauteur de ses épaules et fit les mêmes gestes que précédemment avec le pantalon : tout en dégageant les bras des manches de Céline, Virginie déposait des baisers sur chaque nouvelle parcelle découverte, suivant le parcours qu'empruntait le tissu qui dévalait sur la peau de celle qu'elle désirait tant.

(à résumer)