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Patrick et Marie arrivent sur la place pour intervenir... Patrick aperçoit Benoit et va aussitôt le rejoindre. Il veut savoir où ça en est.

Benoit ? Voilà, nous sommes là... Je te présente le lieutenant Marie Bergman. Bergman, voici Benoit, c'est lui qui m'a averti pour la prise d'otage. Bon alors où ça en est ? Benoit il faut que tu saches que le type qui revient Luna et sa mère s'est enfuit de l'hôpital psychiatrique ce matin.

Benoit savait à quoi s'attendre avec Agnès, c'est une journaliste quoi, mais quand il s'agit de mêler sa famille pour promouvoir sa rubrique dans sa journal, Benoit n'est pas très enthousiaste.

Je sais bien Agnès que tu es journaliste mais tu ne crois pas que ça pourrait causer davantage d'ennuis à Luna et Mirta ? Alors s'il te plaît, reste-là si tu veux mais seulement en tant que spectatrice...

Ensuite, Benoit pousse un léger soulagement quand Patrick et Benoit arrivent.

Vous voilà enfin... Salut Marie, ça me fait plaisir de te revoir, bon j'aurais aimé dans d'autres circonstances. Merci d'être venue. Alors ça y'est tu es enfin de retour ? Vu que la dernière fois qu'on s'est vu tu n'étais que de passage sur Marseille.
Patrick, je n'en sais pas plus pour le moment, je sais juste que Luna essaie de garder son sang froid et qu'elle essaie au mieux d'essayer de raisonner le type mais je crois que Mirta n'est pas dans le même état d'esprit... La connaissant, elle doit être effrayée.

Dans la voiture le silence était pesant, mais l'adrénaline, le fait d'aller sur le terrain me faisait oublier a quel point mon supérieur (et collègue, pour le coup) était vraiment antipathique.

Une fois sur la place je me mis a courir en direction du lieu. Une fois devant, j'avais pratiquement l'impression de faire un retour dans le passé. Que je vois Benoit, passe encore... Mais Agnès!
Mais j'étais une professionnelle, si je décidais de parler de façon calme et posée a Benoit je saurais faire de même avec l'autre.
Ne voulant pas s'éterniser sur ma vie, surtout devant Nebout je me contentais de faire un petit sourire et d’acquiescer. C'était franchement pas le moment de dire a mon supérieur que la cause même de mon départ se trouvait devant nos yeux.

Ne sachant que faire pour aider, car il était clair que si quelqu'un rentrait dans la boutique il y aurait plus que de l'action, je me tournais vers le commandant.

Je peux, peut être essayer de contacter a nouveaux les collègues pour voir ou ça en est?

J'avais ma main dans la poche arrière, prête a dégainer mon téléphone. Un peut comme les cow boy en fait...

[et c'est la ou je pars en cacaouette dans le far west... Vous inquiétez pas, je sais ou est la porte. Juste la -> [] ^^]

(erreur de compte^^ la flème de changer lol)

Benoit n'est pas certain que ça pourrait marcher, il a bien trop peur que le type finisse par comprendre le piège qu'ils veulent lui tendre mais Benoit choisit de faire confiance à Patrick.

Oui il y a une fenêtre qui donne sur la cour derrière, c'est la chambre... Il faut aller voir si elle est ouverte mais si j'envoie ce message, Patrick, promets-moi que tout finira bien.

Patrick se contente de lui faire un signe pour lui dire qu'il peut avoir une entière confiance en lui. Il file voir si la fenêtre est ouverte, c'est le cas. Benoit envoie donc un message à Luna : "Luna, la police est là... Il faut que tu simules un malaise... Patrick et Marie vont tenter d'entrer par la fenêtre de ta chambre. Ils vont escalader la façade."

Patrick de son côté, veut tester Marie pour savoir ce qu'elle a dans le ventre et souhaite qu'elle escalade la première.

[Patrick de son coté est un véritable RELOU de la vie... ^^]

Il ignore royalement ma question et se contente de me montrer le chemin, comme si j'étais un toutou qui devait le suivre. Ça commençait sérieusement a m’exaspérer, mais je n'avais pas le choix. Vivement que je bosse avec un autre collègue et que je mène la barque, quand à lui qu'il reste au commissariat ou peut importe. Mais qu'il dégage !

En voyant la fenêtre du premier étage, j'évite de regarder mon arrogant collègue et de faire une sale remarque. Bien sur, il me cède la place. Je l'entends d'ici "les dames d'abord" avec un faux sourire. Mon Dieu faites que tout ce passe bien et qu'il me lâche les basques vite fait.

Heureusement pour nous, il y a une grosse poubelle qui nous permet de nous hisser facilement. Je grimpe dessus et commence a me hisser vers la fenêtre plus haute. Bien sur, je jette un coup d’œil a Benoit qui semble avoir envoyé son message. C'est pas le moment de faire tout capoter.

Alors que j'étais a moitié hissée, je remontais mon pied pour pouvoir mieux ouvrir d'une main. La fenêtre était entre ouverte, et j'avais préféré voir ce qu'il y avait a l’intérieur avant de faire du bruit. Personne. Le chemin était libre. J’enjambais la le muret et commençais a entrer sans bruits. Pendant ce temps, Nebout commençait a monter.

De la ou j'étais je pouvais déjà entendre des bruits de voix étouffée. Impossible de savoir encore de quoi ils parlaient. Il fallait que je m'avance vers la porte pour avoir un visuel et mieux comprendre ce qu'il se tramait.

Je suis impressionné de voir que Bergman a agi sans provoquer la moindre bavure. Elle est entrée à l'intérieur, sans problèmes.. je finis par la suivre à mon tour, nous voilà en haut... Nous parvenons à écouter ce qui s'y passe au rez-de-chaussé. Luna semble avoir simuler son malaise, il va être temps pour nous d'intervenir. J'attrape mon arme, je la mets dans ma main.

Cela va être à nous Marie, vous vous occupez de Mirta, je m'occupe du forcené, d'accord ?

J'espère que ça va marcher et que ça ne va pas finir en bain de sang cette histoire.

(je verrais bien la situation dégénérer et mirta tuer le type^^)

[Rappelons que le gars qui veux que ça dégénère est un flic *tousse* LOLEU ]

Patrick s'avance et s'approche de la porte avant moi. Bien sur. A quoi je m'attendais? Maintenant qu'il y a de l'action il va passer en avant pour protéger la faible femme. Je crois que je coup des toilettes du commissariat je l'ai encore en travers de la gorge. Je le verrais toujours comme le machiste qu'il est...

La porte s'entre ouvre et je découvre la scène. De la ou je suis l'homme ne nous voit pas. On se baisse de concert pour qu'il n'ait pas de soupçons et qu'ainsi, les 2 femmes ne jettent pas de coup d’œil vers nous.
Peut a peut, nous progressions doucement vers la salle. La femme au sol semblait jouer très bien le jeux et le type se penchait vraiment vers elle. Impossible pour lui de nous voir.

A ce moment la, nous sommes assez proche de lui pour le viser. Nous descendons les quelques marches, la plus vieille des femmes semble nous avoir vu, mais je pose un doigt sur ma bouche faisant signe de se taire. Et comme elle n'est pas stupide, elle ne dit rien. L'homme est armé. Nous l'avons vu tout de suite lorsque nous étions en haut. Du coup, arrivés en bas nous pointons nos flingues sur lui. Deux contre un, sachant que la plus vieille femme est loin on a une chance qu'il ne soit pas intelligent. Et qu'il n’utilise pas l'autre femme comme otage.

Baisse ton flingue tout de suite! dis je. Je devais avoué qu'il était lent a la détente parce qu'il restait toujours là, a regarder la femme allongée au sol.

Luna avait peur aussi, mais ne pouvait absolument faire paraître aucune émotion, se trouvant allongée sur le sol en train de simuler son malaise et qui plus est elle décida carrément d'en profiter pour faire une micro sieste, ce qui n'était pas de refus et lui éviterait de ne pas céder à la panique car maintenant les choses commencèrent enfin à bouger. Elle était quasi confiante, ils allaient gérer la situation comme des pros, ce qu'ils étaient censés être.

Bon, pour la sieste, cela restait peu probable, car réussir à faire une sieste dans ces conditions, Luna serait bien fortiche..Elle se demandait si le malade n'avait pas eu le coup de foudre pour elle à force d'être à ses côtés et de ne pas la quitter du regard car même en ayant les yeux fermés, elle ressentait sa présence, et on ne pouvait pas dire que l'odeur qu'il dégageait soit très agréable..

(réponse de merde bonsoir ^^)

Pointant toujours son arme sur le type, Patrick sursaute quand quelqu'un passe à travers la vitre qui se brise. C'est Benoit qui ne peut pas s'empêcher de jouer les James Bond.

Benoit qu'est-ce qui t'a pris ? Laisse-nous intervenir s'il te plaît, ça va mal finir....

Le type prend alors Benoit en otage.

"Si vous me laissez pas partir, je le tue, croyez-moi, je n'ai plus rien à perdre". Crie t-il en pointant sa fausse arme sur la tempe de Benoit.

(VOUS ESTES TOUS SÉRIEUX LA?!! C'est quoi ce CIRQUE!! Laissez la police faire son travail! Pfiou les gens de nos jours quoi...)

Dire que la situation partait en sucette était un véritable euphémisme. Sérieusement, qu'avait ils tous a débarqué comme ça? Même pas le temps de prendre le type en joux et d'avoir le temps de le blesser pour se rapprocher que Benoit était déjà la a jouer les super héros. Je pestais dans ma barbe le nom de mon ex compagnon.

Mais, après la colère de l'avoir vu débouler en héros, vint la peur. Cet espèce de malade tenait Benoit en otage. Bien serrer contre lui, pour être totalement protégé, c'était fini. Impossible de le blesser pour essayer d'attraper l'arme. L'otage nous mettait tous en danger.

Alors que je m’apprêtais a dire quelque chose a mon tour sur l'audace déplacé de mon ex, voila que l'autre débarque.

Quand a vous Agnès, dis je en appuyant bien sur son prénom avec colère, vous avez intérêt a sortir tout de suite d'ici. Nous avons la situation en main avec le commandant Nebout, merci. répondis je d'un ton sec.*Saleté de journaliste de merde!*

La situation en main... La situation en main... Si on veut hein. Enfin, moins il y a de civil autour de ce mec armé, mieux ce sera pour nous. Et puis, je ne connaissais pas assez bien les talents de Luna en tant qu’actrice. Combien de temps pouvait elle tenir comme ça.

Ok, monsieur...? dis je en attendant qu'il me donne au moins son nom. Chose qui ne vint pas. Du coup, j'enchainais. Vous êtes en train d'aggraver votre cas la. Donc on va se calmer et vous allez laisser Benoit partir ok?

Pas sur que ça marche, mais ça ne coute rien d'essayer. Non?

Le type commence à perdre patience... La situation l'énerve, entre l'autre qui fait un malaise, la mère qui fait une crise de panique et les flics qui interviennent, il est à bout de nerfs. Il regrette de ne pas s'être procuré un vrai flingue, il aurait bien tiré dans le tas, les choses auraient tellement été plus simples et il aurait pu partir tranquillement avec la caisse, il serait loin maintenant.

Puis la présence d'une journaliste l'effraie.

"Je vous interdis de parler de moi dans un article..."

Il se tourne ensuite vers Marie.

"Vous la ferme, je n'ai d'ordres à recevoir de personne."

La situation était en train de tourner complètement au vinaigre à cause de Benoit et d'Agnès... puis en regardant à l'extérieur, tout le quartier était en ébullition face à ce qui se passe. Heureusement, du renfort était arrivé, et un périmètre de sécurité était enfin mis en place sur la place. Il ne manquerait plus qu'il y ait un carnage. Mais Patrick décide d'intervenir et de laisser une chance au type de se rendre sans casses.

Ecoutez, je vous laisse 5 secondes pour lâcher Benoit et poser votre arme sinon nous serons obligé de lever le feu !

Alors que Luna était plus que crédible dans son rôle depuis déjà plusieurs minutes, ce qui ne devait finalement pas arriver de peur de tout gâcher, arriva quand même... En effet, contre toute attente, Luna se mit à ronfler.  Chose qu'elle ne faisait pourtant jamais d'habitude. Comme quoi, la fatigue du boulot, ça fait des miracles ! Luna s'était donc endormie, à force de rester allongée les yeux fermés, malgré tout ce qui pouvait se passer autour. Comment le fou furieux allait il réagir en s’apercevant que Luna n'était en fait pas inconsciente et qu'elle avait joué la comédie ? Cela risquerait de l'énerver encore plus.. Mais heureusement, Patrick venait tout juste de prendre réellement les choses en main, et probablement que cette fois, ce serait la bonne et qu'il déciderait enfin de se rendre.

(j'en pouvais plus d'attendre pour poster fallait que je sorte quelque chose ^^)

Soudain le malade mental entend alors Luna ronfler. Il se rend compte qu'elle s'est fichue de lui mais il s'en moque maintenant parce qu'il tient en otage Benoit et puis la vieille peau qui parle de transpiration.

"Vous la ferme la vieille !! et on s'en fout que cette femme se soit lavée ou pas... Je veux une voiture, du fric, et partir loin d'ici. J'emmène ce brun avec moi". Dit-il en parlant de Benoit.

"Je n'ai pas peur de vous fliquettes"

Benoit quant à lui, essaie de rester calme. Il n'aurait pas cette arme, Benoit n'aurait qu'une chose à faire, lui faire une prise de judo mais là il ne veut pas jouer avec le feu et prendre le risque de se prendre une balle.