Comme chaque matin, je me levais à 7h du matin afin de me préparer pour aller au boulot. Je mettais ma chambre à aéré le temps de prendre mon petit déjeuner, je faisais mon lit pour y poser mes affaires propre, puis j’allais dans la salle de bain pour me préparer. Une fois fini je rangeais un peu le logement afin que tout soit propre quand je partirais pour le boulot. 7h30, je partais souvent prendre un petit café au bar souvent pour parler avec des amis avant de prendre le boulot et le temps de faire le trajet aussi même si je n’en avais pas pour une demie heure pour aller au boulot.

Ce matin là, je ne m’étais pas arrêtée au bar mais j’avais directement filer au boulot, a pied, ma voiture étant chez le garagiste et les bus en grève, à croire que c’était vraiment ma journée aujourd’hui! J’allais donc au boulot à pied, puis a un moment donné, j’avais croisé un homme dans une petite ruelle dans Marseille, cagoulé! Je marchais alors un peu plus vite, tenant mon sac bien fermement et je trassais ma route mais lorsqu’il me sautait dessus me plaquant contre un mur et mettant sa main sur ma bouche, je ne pu pas me débattre et l’enfer commençais. J’avais beau essayé de me débattre mais il me tapait, d’une de mes mains j’avais essayé de le griffé dans le cou, mais il continuait à me frapper. De la méchanceté gratuite, j’en avait presque perdu connaissance, je ne réagissais plus a ses gestes tellement j’étais sonné, je sentais juste mes vêtements se déchirer et son organe me pénétrer avant que je ne perde connaissance.

Lorsque je me réveillais, mon nez était en sang, mes vêtements complètement déchiré, je me recroqueville sur moi même et pleure toute les larmes de mon corps.

Complètement dénudé et dans les bras de Benoit, il me rassure ou du moins il essaie, je ne pleure pas mais aucun son ne sort de ma bouche, je suis sous le choc. Alors sans me poser une seule question, il m'aide à me lever, je me cache sous le peu de vêtements qu'il me reste tout en m'aidant de Benoit pour marcher. Je ne sais pas vraiment pourquoi et comment c'est arriver mais je me sens humilier, je ne suis plus rien, j'ai plus rien autour de moi.

Arrivée à la voiture de mon ami, il m'aide à monter à l'arriére de la voiture et je m'allonge completement sur la banquette arriére; on dirait une vraie loque, je ne bouge pas, je ne parle toujours pas et de temps a autres des larmes coulent le long de mes joues.

Nous arrivâmes à l'hopital où il devait prendre son poste une bonne demi heure plus tot, je suis aux urgences et Benoit est toujours là prêt de moi, je crois qu'il veut rester ici le temps que quelqu'un me prenne en charge et d'ailleurs c'est lui qui c'est occupé d'une partie de la paperasse. Malgré tout ce que nous avons vécu, je suis heureuse de savoir que je pourrais toujours compter sur lui.